Publié le 1 mars 2019

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Etude présentée aux 13èmes JRA-JRFG

L'essentiel

Ségala Claire1, Martin Sylvie1, Guillam Marie-Thérèse1, Lagadec Solène2, Brame Coline2, Ruch Marion3, Bellec Thierry4, Guingand Nadine3, Rousset Nathalie4, Kling-Eveillard Florence5, Hassouna Mélynda6, Jacquot Anne-Lise7 1 SEPIA-Santé, 31 rue de Pontivy, 56150 Baud, France 2 Chambre d’agriculture de Bretagne, Rue Maurice le Lannou, 35042 Rennes, France 3 IFIP-Institut du porc, La Motte au Vicomte, 35651 Le Rheu Cedex, France 4 ITAVI Antenne Ouest, 41 Rue de Beaucemaine, 22440 Ploufragan, France 5Institut de l’élevage, 149 Rue de Bercy, 75595 Paris cedex 12, France 6INRA AgroCampus Ouest UMR SAS, 65 rue Saint Brieuc, 35\PDF\2019JRA Rennes, France 7Agrocampus Ouest, 65 rue Saint Brieuc, 35\PDF\2019JRA Rennes, France csegala_sepia@orange.fr RESUME Dans le cadre du projet Air Eleveur, une étude a été réalisée en élevage avicole avec comme objectif d’analyser le lien à court terme entre ces expositions (gaz et poussières) et l’apparition de problèmes respiratoires chez les travailleurs lors de tâches exposantes. 32 personnes travaillant dans 20 élevages de poulets de chair ont renseigné leurs symptômes aigus et mesuré leur fonction respiratoire avant et après quatre tâches exposantes. Les différences de score de symptômes et de VEMS (Volume Expiratoire Maximal Seconde) avant-après tâches ont été calculées. Les liens entre ces différences et l’exposition cumulée aux poussières alvéolaires (PM5), l’exposition à l’ammoniac et la durée de la tâche ont été analysés au moyen de modèles de régression linéaire mixte. Ces modèles rapportent une augmentation du score symptômes (soit l’intensification des symptômes après les tâches) en lien avec l’augmentation de l’ammoniac et des PM5. Un lien entre la diminution de la capacité respiratoire (diminution du VEMS après tâche) et l’augmentation des taux d’ammoniac est également observé. Chez les personnes présentant une allergie, les PM5 et la durée de la tâche intensifient les symptômes, alors que chez les personnes non-allergiques, l’ammoniac a un effet délétère aussi bien sur le score de symptômes que sur la capacité respiratoire.