Durabilite socioeconomique mesuree dans quelques elevages avicoles. cas de l’algérie.

La société s’inquiète de la forte intensification et accroit sa demande pour une meilleure connaissance des produits de l’élevage et de leurs modes de production. Dans le but d’évaluer la durabilité sociale et économique des élevages avicoles algériens, nous avons mené une enquête auprès de 15 ateliers avicoles de la région de M’sila. Le choix est axé sur la méthode « DIAMOND » qui comprend 3 échelles (économique, sociale et environnementale) chacune se compose de 10 critères de 10 points pour chacun. L’analyse des résultats de la durabilité socioéconomique révèle que la durabilité économique (63,3 / 100 points) est prise en considération par les éleveurs dont la plupart n’ont pas bénéficié de subventions et ne dépendent pas des aides. Toutefois, les critères « efficience du processus productif » et « taux de spécialisation économique » sont mal représentés dans la plupart des ateliers (dominance d’une activité par rapport aux autres). La durabilité de ces élevages est limitée par l’échelle sociale (50,7/100 points) qui est pénalisée par la qualité de vie des exploitants, la faible productivité et la mauvaise insertion dans la vie locale. Ainsi, l’Emploi Filière Courte est restreint par la présence d’intermédiaires ce qui diminue le lien social. Les élevages fragiles économiquement (pas bien capitalisés) devraient bien profiter de leurs capitaux investis et augmenter leurs tailles par des crédits bancaires. Ainsi, ils devraient intervenir sur le rétablissement des critères de l’autonomie financière et du taux de spécialisation économique par l’introduction d’autres activités avicoles et d’autres espèces animales ainsi que par la diversification du mode d’élevage.