Publié le 1 mars 2017
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L’eau de boisson est le premier aliment des volailles. La qualité de l’eau peut être dégradée dans les canalisations par la présence de biofilm, dont le développement est favorisé par certaines pratiques d’élevage. La maîtrise du biofilm dans les circuits d’eau de boisson constitue un enjeu majeur dans la prévention de pathologies, la réduction de l’usage des antibiotiques et de l’antibiorésistance. L’objectif de cette étude terrain est d’évaluer l’impact de la mise en œuvre de purges au cours du lot, sur l’apparition et le développement de biofilm, sur la qualité bactériologique de l’eau, la quantité d’eau utilisée et les performances/santé des volailles. Cette démarche a nécessité la mise au point préalable d’une méthodologie d’observation et de caractérisation du biofilm présent dans les canalisations. Des scores allant de 1 à 3 sont attribués grâce à une grille photographique, permettant de caractériser l’état des canalisations à un instant t, mais également d’observer l’évolution du biofilm au cours du lot, en fonction des pratiques mises en œuvre. Afin d’évaluer l’effet de diverses fréquences de purges, 7 lots de poulets ont été suivis dans 3 fermes, et 5 bâtiments. Les premiers résultats montrent l’importance de la qualité du nettoyage et désinfection du circuit d’eau au vide sanitaire dans la maitrise préalable du biofilm. La réalisation de purges quotidiennes et à fréquence élevée aurait tendance à retarder le développement de biofilm sur les parois des canalisations et améliore la qualité bactériologique de l’eau distribuée en bout de ligne en comparaison de circuits qui ne sont jamais purgés..