Publié le 1 mars 2017

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L'essentiel

CONTEXTE : Le pou rouge des poules, Dermanyssus gallinae, est responsable de dégâts importants en pondeuses. Il passe l’essentiel de sa vie dans l’environnement, à distance de l’hôte, ne montant sur la poule que le temps de repas rares et fugaces. Cela rend son contrôle délicat. Un potentiel suppresseur est susceptible d’être associé à des assemblages d’ennemis naturels présents dans certains élevages. Identifier des assemblages d’acariens prédateurs naturellement présents dans certains bâtiments d’élevage et en promouvoir l’activité pourrait permettre un contrôle biologique efficace. OBJECTIFS : Une étude a été initiée en vue d’établir quels assemblages particuliers d’arthropodes sont présents dans les élevages où le pou est présent sans proliférer et s’ils sont absents ou incomplets dans ceux où il prolifère régulièrement. Les premiers résultats sont présentés ici. METHODE : Les communautés d’arthropodes de 20 bâtiments à historiques d’infestation variés ont été caractérisées par des inventaires réalisés à partir de prélèvements standards de fumier, collectés en Mars et en Juin. Des indices de diversité ont été calculés (richesse, Shannon, équitabilité de Piélou) et des tests statistiques ont permis d’évaluer l’effet de la période, de l’âge de la bande, du type de conduite (tests de Kruskal-Wallis, de Wilcoxon, corrélation de Spearman). RESULTATS : Le type de conduite ainsi que l’âge de la bande apparaissent comme facteurs importants de structuration des communautés. Les relations avec l’infestation par le pou rouge seront testées ultérieurement.