Publié le 13 sept. 2024
Face au changement climatique, l’aménagement des parcours figure comme un levier d’adaptation pour les filières avicoles.

L'essentiel

Dans un contexte de changement climatique, des études montrent une réduction jusqu’à 4 à 5°C grâce à la présence d’arbres sur parcours, entrainant une réduction du risque de stress thermique pour les animaux. Par ailleurs, le parcours peut aussi figurer comme un moyen de préserver une biodiversité à une échelle locale au regard des aménagements réalisés ; en fournissant notamment des habitats et des sources de nourriture pour de nombreuses espèces dont des insectes pollinisateurs. Par ailleurs, les contributions en faveur du stockage carbone dans le sol et via les arbres et les haies sont aussi à prendre en compte, même s’il n’existe pas à ce jour de véritable consensus scientifique permettant de le quantifier précisément. Enfin, la pratique de l’agrivoltaïsme (visant à associer l’élevage avec une production d’énergie photovoltaïque) peut aussi apporter des contributions environnementales, en plus d’une plus-value économique ; dans la mesure du respect de la réglementation et/ou des recommandations des filières.  A ce titre, le parcours figure comme un atout majeur d’un point de vue environnemental (entre autre), dont les contributions sont à valoriser et optimiser, au regard des enjeux climatiques. 
 

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