Publié le 1 mars 2015

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L'essentiel

Dans un souci de respect du bien-être et de la santé des volailles, une expérimentation portant sur la conduite alimentaire et le type de litière, deux facteurs impliqués dans le confort des animaux, a été réalisée. 2208 poussins mâles de souche Ross PM3 ont été élevés de 1 à 35 jours dans 48 parquets. Six traitements ont été comparés : trois gammes alimentaires variant par leur teneur en fibres totales et en fibres solubles à partir de 10 jours, et deux types de litière, la paille broyée utilisée classiquement et la menue paille, ayant montré son intérêt pour limiter l’apparition des pododermatites (Bignon et al., 2015). Les apports en fibres ont été réalisés avec l’incorporation de tourteaux de colza et de tournesol, de drêches de blé, de pulpe de betterave et de son de blé. Un aliment témoin à bas niveau de fibres totales et solubles (FbSb) a été comparé à deux aliments avec un niveau plus élevé de fibres totales, et un niveau élevé de fibres solubles pour FmSh, et bas pour FmSb. Pour chacun des 6 traitements à 21 jours d’âge, 24 poulets ont été prélevés puis placés en cage et inoculés per os avec des coccidies (E. acervulina ou E. tenella). Les différents traitements (aliments, litière) n’ont pas modifié de 10 à 35 jours les performances de croissance (consommation, poids, indice de consommation) et la qualité des produits (rendement et pHu du filet). Aucune interaction aliment*litière n’a été observée. Le score de pododermatites a été amélioré à 11 jours avec l’utilisation de menue paille comparée à la paille broyée, et à 35 jours avec les deux traitements riches en fibres (FmSh et FmSb). Les différents traitements n’ont pas modifié la sensibilité des poulets à la coccidiose. En conclusion, l’aliment FmSh permettrait d’améliorer plusieurs des critères considérés de la durabilité du système.