Publié le 1 févr. 2020

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L'autonomie protéique reste au coeur des enjeux en 2019

L'essentiel

Sur les marchés des matières premières agricoles, chaque année est différente, conséquence directe des récoltes mondiales. Marquée par un lot d’événements remarquables, l’année 2019 n’a pas échappé à la règle : bonnes récoltes de céréales sur le continent européen, forte réduction des volumes de maïs et de soja produits aux États-Unis, production de tournesol record en mer Noire, fièvre porcine africaine en Asie, guerre commerciale, très faible récolte de colza en Europe… Après des prix élevés en 2018, l’ensemble de ces éléments ont conduit à une réduction graduelle du « coût matières » des aliments composés français tout au long de l’année pour des volumes industriels en stagnation en France et en Europe. Sur le plan international, la stratégie des acteurs de la filière alimentation animale semble plutôt axée sur une croissance externe (rachats). En France, outre le paradigme du « moindre coût » qui reste un facteur clé de la compétitivité du secteur, les changements qui s’opèrent dans les entreprises semblent être orientés vers la segmentation de l’offre (bio, local, sans OGM...) afin de répondre aux attentes sociétales. En ce qui concerne les orientations publiques, l’autonomie protéique est restée au cœur des enjeux et des débats en 2019.