Publié le 1 oct. 2013

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L'essentiel

La qualité de l’air dans les structures d’accouvage se caractérise par des concentrations de poussières importantes, majoritairement constituées de duvet brassé lors de la manipulation des poussins au moment de l’éclosion. Or le duvet représente un vecteur de contaminations pathogènes pouvant engendrer chez les salariés des prévalences élevées de symptômes respiratoires et allergiques. Cette étude a permis de valider une méthode indicatrice de l’impact de l’exposition des salariés de couvoir à la poussière sur leur santé respiratoire. Les concentrations de poussière totale étaient mesurées dans l’ambiance de travail, et les concentrations de poussières inhalables et alvéolaires étaient mesurées individuellement à hauteur des voies respiratoires d’un échantillon de 60 salariés au poste de tri (population exposée) et d’un échantillon de29 salariés en zone incubation (population témoin). Ces mêmes salariés étaient sujets à une visite médicale avec leur médecin du travail, au cours de laquelle ils remplissaient un questionnaire médical et passaient des épreuves fonctionnelles respiratoires. Les résultats indiquent un impact significatif de la concentration en poussières inhalables sur la présence de dyspnées. Par contre, il n'y a pas de relation significative entre l'exposition aux poussières et la prévalence de symptômes respiratoires chroniques. Par ailleurs, le principal facteur de risque d’apparition de troubles respiratoires est le fait de fumer.