Publié le 1 mars 2015
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La méthode PCR décrite dans le manuel de l’OIE vient désormais s’ajouter aux examens complémentaires disponibles pour le diagnostic de la maladie de Gumboro. L’analyse des séquences nucléotidiques des gènes codant pour VP2 et VP1 permet la réalisation d’arbres phylogénétiques et la mise en évidence de modifications pouvant être liées au caractère hypervirulent de certaines souches. Pour cette étude, 11 souches terrain du virus de la bursite infectieuse ont été récoltées, principalement sur des lots non vaccinés, et présentant une suspicion de maladie de gumboro clinique après examen histologique ou de maladie sub-clinique avec de mauvais résultats technico-économiques. Elles proviennent de différentes régions françaises et du Maroc. Ces souches terrain ont été analysées et comparées à cinq souches vaccinales (228E, D78, V877, Lukert, et Winterfield 2512), et des souches terrains de virulence variable. Les résultats montrent une similitude de répartition des souches selon que l’on considère la VP1 ou la VP2. Ils permettent également de confirmer des liens épidémiologiques suspectés. Le caractère très virulent de souches de l’étude peut être suspecté de par leur proximité avec une souche très virulente de référence. Pour d’autres cas, l’analyse pourrait orienter le choix du plan de prophylaxie.