Publié le 21 mars 2024
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Etude présentée aux 15èmes JRA-JRFG 2024
L'essentiel
Les mycoplasmoses sont des maladies à l’origine de lourdes pertes économiques dans les élevages avicoles. Mycoplasma (M.) gallisepticum, M. synoviae, M. meleagridis
et M. iowae sont les espèces les plus pathogènes, mais d’autres espèces, réputées pathogènes, opportunistes ou commensales, peuvent également être isolées. Le laboratoire Anses de Ploufragan-Plouzané-Niort a été désigné Laboratoire National de Référence (LNR) pour les mycoplasmoses aviaires par un décret de la DGAl en 2009. Les missions du LNR sont (i) de développer, optimiser et valider des méthodes d’analyses pour le diagnostic des mycoplasmoses aviaires ; (ii) d’apporter une Assistance Scientifique et Technique (AST) aux autorités et aux acteurs du terrain ; (iii) de contrôler/comparer différents réactifs disponibles pour le diagnostic ; (iv) de produire et fournir des sérums positifs ou négatifs pour les techniques sérologiques, (v) d’effectuer des diagnostics de confirmation pour les mycoplasmoses réglementées (M. gallisepticum et M. meleagridis) et (vi) d’organiser des sessions de formation. Au cours de ces dernières années, le LNR, dans le cadre de l’optimisation des méthodes, a mis en évidence un effet prozone lors de l’utilisation de la technique sérologique d’Agglutination Rapide sur Lame (ARL). Différents kits commerciaux d’ELISA ont été comparés pour leur sensibilité et précocité de détection des anticorps anti-mycoplasmes. Enfin, les spectres de référence de différentes espèces de mycoplasmes aviaires ont été générés afin de permettre leur identification par spectrométrie de masse MALDI-TOF, technique peu coûteuse et très spécifique. Dans le cadre de ses activités d’AST, le LNR a, au cours des dix dernières années, traité 179 dossiers envoyés par des laboratoires ou des vétérinaires pour des diagnostics de confirmation ou d’identification (ARL, ELISA, PCR, MALDI-TOF, séquençage). Ces activités ont permis d’isoler et d’identifier plus de 400 souches de 16 espèces différentes à partir d’oiseaux d’élevages (poules, dindes, canards, oies), captifs (gibiers, paons, pigeons, perroquet) ou sauvage (aigle royal). Des projets de recherche périphériques aux activités régaliennes du LNR ont également été menés ou sont en cours, notamment sur le syndrome des œufs à extrémité de verre, la résistance aux antibiotiques et l’exovirulome des mycoplasmes.
et M. iowae sont les espèces les plus pathogènes, mais d’autres espèces, réputées pathogènes, opportunistes ou commensales, peuvent également être isolées. Le laboratoire Anses de Ploufragan-Plouzané-Niort a été désigné Laboratoire National de Référence (LNR) pour les mycoplasmoses aviaires par un décret de la DGAl en 2009. Les missions du LNR sont (i) de développer, optimiser et valider des méthodes d’analyses pour le diagnostic des mycoplasmoses aviaires ; (ii) d’apporter une Assistance Scientifique et Technique (AST) aux autorités et aux acteurs du terrain ; (iii) de contrôler/comparer différents réactifs disponibles pour le diagnostic ; (iv) de produire et fournir des sérums positifs ou négatifs pour les techniques sérologiques, (v) d’effectuer des diagnostics de confirmation pour les mycoplasmoses réglementées (M. gallisepticum et M. meleagridis) et (vi) d’organiser des sessions de formation. Au cours de ces dernières années, le LNR, dans le cadre de l’optimisation des méthodes, a mis en évidence un effet prozone lors de l’utilisation de la technique sérologique d’Agglutination Rapide sur Lame (ARL). Différents kits commerciaux d’ELISA ont été comparés pour leur sensibilité et précocité de détection des anticorps anti-mycoplasmes. Enfin, les spectres de référence de différentes espèces de mycoplasmes aviaires ont été générés afin de permettre leur identification par spectrométrie de masse MALDI-TOF, technique peu coûteuse et très spécifique. Dans le cadre de ses activités d’AST, le LNR a, au cours des dix dernières années, traité 179 dossiers envoyés par des laboratoires ou des vétérinaires pour des diagnostics de confirmation ou d’identification (ARL, ELISA, PCR, MALDI-TOF, séquençage). Ces activités ont permis d’isoler et d’identifier plus de 400 souches de 16 espèces différentes à partir d’oiseaux d’élevages (poules, dindes, canards, oies), captifs (gibiers, paons, pigeons, perroquet) ou sauvage (aigle royal). Des projets de recherche périphériques aux activités régaliennes du LNR ont également été menés ou sont en cours, notamment sur le syndrome des œufs à extrémité de verre, la résistance aux antibiotiques et l’exovirulome des mycoplasmes.