Publié le 1 déc. 2019

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Les méthodes de biocontrôle doivent être combinées et réfléchies au global dans un plan de lutte intégrée

L'essentiel

Le petit ténébrion (Alphitobius diaperinus) est un insecte nuisible majeur des élevages de volailles de chair. Il est responsable de nuisances économiques, sanitaires et écologiques. Depuis des années, la lutte contre le petit ténébrion repose exclusivement sur l’utilisation de quelques familles d’insecticides chimiques favorisant l’apparition de résistances comportementale, physiologique et biochimique au sein des populations de petits ténébrions. Face à ces problématiques et le souhait des pouvoirs publics de réduire l’utilisation et la dépendance des éleveurs aux pesticides chimiques, d’autres moyens de contrôle émergent.  Ceux-ci sont basés sur des mécanismes et des interactions naturels, ce sont des méthodes de biocontrôle. L’efficacité de ces alternatives a été testé lors de tests en laboratoire. Certaines d’entre elles semblent être prometteuses, c’est notamment le cas du champignon Beauveria bassiana. Cependant, ces alternatives sont complexes à utiliser et l’utilisation d’une seule d’entre-elle ne permettra pas de lutter contre le petit ténébrion. Ces méthodes doivent être combinées et réfléchies au global dans un plan de lutte intégrée incluant également des modifications du bâtiment et des pratiques d’élevage. Certains produits de biocontrôle sont déjà commercialisés, il reste cependant à évaluer leur durabilité et leur innocuité pour les santés humaine et animale ainsi que pour l’environnement.

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