Publié le 1 mai 2020

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L’aquaponie, nouvelle filière qui associe pisciculture et maraîchage, fait face à des défis liés aux enjeux réglementaires

L'essentiel

L’aquaponie offre à la filière piscicole la possibilité d’une meilleure gestion de l’eau mais aussi de celle d’une valorisation des rejets aquacoles grâce à l’épuration par les plantes. Elle offre ainsi une synergie intelligente et profitable entre deux activités commerciales, et constitue un cas d’étude intéressant de technique d’agriculture cherchant à intégrer animal et végétal au sein de systèmes « hors sol » adaptables dans tous les milieux (urbains, périurbain, rural). L’idée d’aquaponie « commerciale » a émergé notamment en France au travers du programme de recherche « APIVA », mais aussi à travers diverses démarches de projets privés. Aujourd’hui, la filière « aquaponique » naissante dispose d’une bonne base de compréhension des modes de conception de ces systèmes, et commence à avoir davantage de recul sur les modèles économiques les plus performants. Cependant au fur et à mesure de son développement, les projets commerciaux rencontrent de nombreux questionnements liés au cadre réglementaire de cette activité nouvelle : les porteurs de projets doivent faire face à des corpus réglementaires contraignants, issus des deux univers ordinairement séparés.

Source officielle du document :

Revue de l’administration territoriale de l’Etat, N°265 « L’agriculture et l’alimentation en mutation » / MARS-AVRIL 2020, pp 89-91

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